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Le Pape doit mourir
Enquête sur la mort suspecte de Jean-Paul Ier
L'Italien Albino Luciani n'était pas un pape comme les autres. Les cardinaux qui l'élurent pensaient trouver en lui un pape de transition, qui se montrerait accommodant. Ils eurent, au contraire, affaire à un travailleur insatiable, curieux de tout et insensible aux pressions, peu soucieux des conventions et des apparences, mais bien décidé à remettre de l'ordre dans les affaires de l'Église.
Dans les années 1970, le Vatican était devenu le centre de toutes les combinazioni de la Mafia qui y blanchissait son argent, et de la loge maçonnique P2 qui y déployait ses filets.
Le banquier Roberto Calvi, que l'on retrouvera « suicidé » en juin 1982 à Londres, le politicien véreux Licio Gelli, bientôt emprisonné en Suisse avant de s'évader, Mgr Marcinkus, le trouble ministre des finances du Vatican, tous avaient beaucoup à perdre si le pape décidait d'exposer leurs turpitudes.
La mort d'Albino Luciani fut-elle naturelle ? Certainement pas, affirme le journaliste David Yallop. Autopsie refusée par le cardinal Villot concluant à un arrêt du coeur, embaumeurs convoqués avant la découverte du corps, archives et effets personnels du pape escamotés, et bien d'autres révélations troublantes viennent contredire les thèses officielles. Les successeurs de Jean-Paul Ier ont-ils tiré les leçons du scandale que le pape s'apprêtait à dévoiler ? Ou est-ce que le système a perduré ?