Oui ma Calcutta

Calcutta, Ville de la joie

Tout le monde aime ma ville, Calcutta !
C'est la ville qui parle de toi et de moi,
La ville où vivent des gens comme Abhijit et Sama,
Entre les déchets vides sur les trottoies sales,
Au long des maisons coloniales.
Loin d'Hourah tenu par la crasse du temps,
Des pousse-pousse broyés contre les bus hurlant,
Glisse à Kali ghât, parmi la tache (...),
L'ombre de Satyajit Ray,
Dans les reflets de Calcutta, ville de la joie,
Tout le monde aime ma ville, Calcutta...
Des grands bazars grouillant entre les murs (...),
Aux rives d'Hooglie aux flots lourds et boueux,
Des millions de monstres sans visage et sans toît,
Prient pour Mère Térésa...
Malgré le soleil noir qui brûle les os,
Cette puanteur qui leur colle à la peau,
Stanois les gardera sur son odeur,
Ils ne mourront pas ailleurs,
Non, pas ailleurs qu'à Calcutta, ville de la joie.
Tout le monde aime ma ville, Calcutta...
C'est la ville qui parle de toi et de moi,
La ville où vivent des gens comme Jasbie et Bandana,
Dieu fasse que j'y revienne encore une fois,
Chanter cette chanson pour toi,
Oui chanter pour toi...
Calcutta, ville de la joie,
Tout le monde aime la ville.