La finance pousse-au-crime

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Et si dans le monde de l'après-Guerre froide la finance globalisée était devenue, plus qu'un objet de convoitise, l'épicentre d'une géante prédation, largement impunie ? Avec la crise des subprimes, Wall Street a révélé un autre visage : celui d'élites « en col blanc » non seulement cupides et arrogantes, mais aussi truqueuses et fraudeuses.

Profitant de la dérégulation, la finance américaine a importé dans l'univers policé de Wall Street les pires méthodes du banditisme classique, celui des « cols bleus ». Elle s'est peu à peu transformée en véritable « scène de crimes » dont les auteurs restent impunis. Les États appelés à la rescousse des banques irresponsables ont vu leurs dettes s'aggraver, la croissance stagner, l'inflation et le chômage augmenter.

Pourtant, deux ans après cette crise majeure, tout semble oublié et redevenu comme avant : business as usual ! Les grands financiers ont repris leurs mauvaises habitudes puisqu'aucune réforme de la finance internationale n'a finalement vu le jour.

D'où ce risque majeur d'assister de nouveau à une crise financière à forte dimension frauduleuse !