In the sale you will find especially cheap items or current promotions.
Want to part with books, CDs, movies or games? Sell everything on momox.com
Après le « Meilleur des Mondes », imaginé par Aldous Huxley... Après « 1984 » de George Orwell, Mathias Ollivier produit une oeuvre dans la lignée de ses pairs.
Dans ce roman, la mérule (Nom latin : serpula lacrymans), sert de métaphore et de fil rouge, pour désigner tout ce qui nous envahit et nous bouffe. L'impact que ce type de roman a sur la science-fiction amène à qualifier de « dystopie » tout texte d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre. Il décrit une société étouffée par la course effrénée à la consommation illusoire. L'action se déroule dans un univers décadent, à une époque comparable à celle de la « chute de l'Empire Romain » ; sous la pression d'un système dictatorial contemporain qui offre toutes les apparences de la démocratie, mais dans lequel les citoyens sont contraints à n'avoir plus qu'un seul amour : celui de leur servitude. Avec ce titre « clin d'oeil », Mathias Ollivier, renvoie à la société son image. Il balance sa vision d'un monde en bout de course, qui se dévore lui-même. Un monde absurde, peuplé d'usagers, dématérialisés, manipulés, par les détenteurs du pouvoir économique et politique.
« 1985 » s'oppose à l'utopie. Plutôt que de présenter un monde parfait, « 1985 » propose le pire qui soit. Sans doute est-ce pour que l'on consente à le rendre meilleure ? C'est l'une des intentions de l'auteur dont le style ne laisse pas indifférent. « 1985 » perturbe un peu et interpelle beaucoup ; en ces temps de crise économico financière et révolutions technologiques, qui ébranlent les systèmes à l'échelle planétaire. Un certain nombre de faits désormais avérés amènent, en effet, à se demander comment l'on pourrait échapper aux projets du « nouvel ordre mondial » et préserver certaines valeurs. L'arguement littéraire développé dans ce roman iconoclaste est proche de notre réalité sociale tout en dénonçant les dérives d'un futur proche ; ce qui lui ajoute une dimension tangible.
Demain, c'était hier...