« L'Église chrétienne, qui a mis à profit tous les arts, ne sut cependant rien faire de l'art de la danse », rapporte Heinrich Heine dans Lutèce. « La danse est maudite », répète quant à elle une pieuse chanson populaire. Pourtant, c'est au Paradis, dit-on, qu'on voit les chorégraphies les plus excellentes ; et rares sont les mystiques qui n'aient pas fait parler leur corps à en rendre jaloux les plus grands performeurs de notre temps. Que cache un tel paradoxe ?
Voici une invitation à s'engager dans la toute première exploration d'une histoire spirituelle de la danse.