Nous voici aujourd'hui à quelques encablures d'une élection présidentielle qui fait trembler l'apparatchik de droite, au moins aussi futé que certains de ses rivaux sociaux-démocrates, sans oublier les hordes frontistes.
En attendant le vote qui rafraîchira le visage de Marianne, continuons de secouer le cocotier, portons le fer de notre indignation partout où cela nous sera possible.
Soutenons, dans le tas de prétendants au trône, celui qui justement veut le briser, et tout remettre en marche.
Celui qui saura nous entendre, nous réunir, nous redonner confiance, nous insuffler cet idéal dont le peuple tunisien vient de prouver qu'il demeurait vivant.
Un homme qui ne faiblit pas, un homme que porte, en plus d'une puissance de tribun, une foi inébranlable en des lendemains heureux.