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La dette publique explose, l'État contraint les Français à se serrer la ceinture et, pourtant, une partie de notre élite politique et administrative touche des rémunérations de 7 000 à 20 000 euros net mensuels sans la moindre obligation de résultat ou d'assiduité.
Cas le plus scandaleux, le Conseil économique social et environnemental qui coûte 40 millions d'euros par an au contribuable, et dont les 233 membres brassent de l'air en attendant une retraite princière.
Plus de 500 hauts fonctionnaires, sortis de grandes écoles, bénéficient ainsi d'un placard doré à vie après dix ans dans la fonction publique ou sur décision discrétionnaire du président de la République. Un système d'emplois fictifs qui cache souvent des nominations politiques. Citons plus de 30 ambassadeurs condamnés à rester chez eux, des dizaines de préfets fantômes, de conseillers d'État ou à la Cour des comptes, certains inspecteurs généraux des grands corps de contrôle et plusieurs généraux de gendarmerie, tous « absolument débordés ».
Statistiques inédites à l'appui, l'ouvrage débusque cette armée de rentiers, dont les plus célèbres, retraités ou en activité, s'appellent Edouard Balladur, Jeannette Bougrab, Dominique de Villepin, Fadela Amara, Aquilino Morelle, Brice Hortefeux ou encore Jean Glavany. Jusqu'au président François Hollande qui a reconnu, en 1989, n'avoir eu aucune mission à effectuer à la Cour des comptes quand il y était en poste.
Une gabegie que nos dirigeants ne pourront dorénavant plus feindre d'ignorer.