Économie et cinéma
Leurs liaisons dangereuses décodées au fil des 26 lettres de l'alphabet
Vulgariser l'économie du cinéma, faire comprendre les enjeux, expliquer d'où vient l'argent... Pour un économiste, l'idéal est de pouvoir faire tenir n'importe quelle situation complexe dans une formule simple, une formule que l'on peut exprimer sous une forme mathématique, axiomatique ou que l'on peut traiter par ordinateur.
Peine perdue, le cinéma ne le permet pas. Alors, renonçant aux structures héritées de l'économie (marchés, valeur, exportations, coûts et bénéfices...) comme aux structures reprenant la chronologie du cinéma (scénario, puis production, distribution en salle, télé...) ou à celles des rapports d'experts (historique, points forts, points faibles, options et solutions...), nous avons préféré reprendre une méthodologie de classement fort ancienne, héritée de nos bons vieux dictionnaires papier : l'ordre alphabétique. Il permet, comme dans un festival de cinéma, de passer d'une superproduction à un petit film d'auteur, d'un film bengali à un autre d'animation... Et peut-être de démêler l'indémêlable.