Cet ouvrage décrit le cheminement qui mène de l'intériorisation du conte à sa transmission en passant par l'improvisation. Il approfondit la qualité de relation du conteur avec son public ; il souligne l'importance de la respiration qui dans le même geste réunit à soi-même et au public, lien solide entre la source et la cible.
Au fil des pages, on s'aperçoit que tout est encore plus lié qu'on ne le pense : la voix au souffle, le souffle au psychisme, le psychisme au corps, soi à l'autre, l'élan vital à la concentration, le langage à l'imagination, la disponibilité au public à la liberté intérieure.
Il rend sa juste valeur à la technique trop souvent considérée comme une mécanique qui tue la spontanéité alors que sa raison d'être est, au contraire, de libérer le conteur de tout ce qui entrave sa liberté et son authenticité.
Enfin, il apporte son point de vue sur le fonctionnement d'un atelier de conteur.