Peaux d'ombre
Dans l'ombre du temps, cellule après cellule se dépouillent les corps ; d'atome en atome, se défont les êtres. La mémoire elle-même s'effiloche et semble se dissoudre avec les heures qui passent. Quel vent invisible mène les fragments perdus de nos vies ? S'envolent-ils vers l'éclipse totale ? S'en vont-ils porter leurs lettres éparses aux vers d'un nouveau poème ?
Au fil du recueil, Anna Maria Celli entraîne le lecteur dans un vertige où, comme en un éclair, ici et là, éclatent des floraisons de sens éperdus.