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Il n'est plus là depuis dix-huit mois, et déjà on le regrette.
Il est là depuis dix-huit mois, et déjà on le regrette.
On aura deviné qu'il s'agit de Nicolas Sarkozy dans le premier cas et de François Hollande, le président au scooter libidineux, dans l'autre.
Le drame de la France depuis une trentaine d'années est de n'avoir eu que des présidents médiocres ou en demi-teinte, au mieux. La France traverse dans la médiocrité des années grises, celles où de Gaulle distinguait les périodes, ternes et sans relief, des époques qui résonnaient comme une épopée.
C'est la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy, qu'on l'apprécie ou qu'on ne l'aime guère, qu'il soit victime d'écoutes à la légalité discutable ou qu'on l'accuse de financements obscurs, est devenu un élément incontournable de la scène politique française.
Mais ce qui se passe de nos jours à l'Est nous concerne aussi, avec le réveil d'une certaine «guerre tiède» ranimée par Vladimir Poutine, le nouveau tsar de toutes les Russies. Étrange personnage également qui se croit porté par l'histoire et capable à lui seul de forcer le destin. Il risque fort de trébucher tôt ou tard sur les réalités démographiques et géopolitiques de notre temps qu'il a trop tendance à méconnaître.
Une affaire à suivre donc.