De la naissance (au service maternité de la clinique des Neuf-Soleils, construite par Michelin) jusqu'aux formalités liées à un décès, en passant par les matières enseignées à l'école Michelin ou les achats réalisés à la «coopé» Michelin, la vie des ouvriers embauchés dans la manufacture de pneumatiques clermontoise était dictée en vue de la bonne marche de l'entreprise. Raymond Morge, petit-fils et fils de salariés Michelin, lui-même entré chez Michelin avant sa vingtième année, nous montre les rouages d'un univers où travailler s'écrivait en lettres capitales.