«Jamais je n'oublierai ce que vous avez été pour moi. Si je continue à travailler, à vivre, ce sera pour me montrer digne de votre confiance. Que va-t-il vous arriver, loin de moi ? Dieu vous garde ! Je prierai pour vous. Il y a un grand vide dans mon existence ! Adieu, adieu, Sophie !»
Vingt-cinq ans après la révolte des décembristes et son exil en Sibérie, Sophie est graciée par le tsar. Mais au prix de quels drames, passés et à venir ? Pour elle, le retour tant attendu en Russie, puis en France, n'est désormais plus qu'un long voyage empreint de nostalgie.
Bouleversant plaidoyer pour la tolérance et l'amour, ce dernier volet de La lumière des justes fait aussi l'amer constat des illusions perdues et nous montre, à travers le regard d'une vieille femme, la vanité des conflits armés.