Méharées : dans le désert, vivre c'est avancer sans cesse

«ici, vivre c'est avancer sans cesse à travers un décor immuable et changeant, identique à l'œil et que l'on ne saurait différent sans le témoignage du sextant, de la montre et de la boussole...»

Nous sommes en 1923. Parti étudier les côtes de la Mauritanie comme océanographe, Théodore Monod découvre l'appel du désert. Il troque son bateau pour les méharis, ces dromadaires domestiqués, nobles vaisseaux qui sillonnent inlassablement l'océan pétrifié des sables. Dès lors, il n'aura de cesse de revenir arpenter cet univers torride et recuit, où les journées brûlantes alternent avec les nuits glaciales. Un univers magique pour qui sait voir la beauté suspendue de l'éternité.