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Un demi-siècle après la découverte des cadavres des trois touristes anglais, sir Jack Drummond, son épouse Ann et leur fille Elisabeth, sauvagement assassinés sur une route provençale longeant la Durance, le mystère de la plus médiatique affaire criminelle des cinquante dernières années n'est pas éclairci.
Certes, le vieux Gaston Dominici, propriétaire de la Grand'Terre, l'austère ferme voisine, a été gracié le 14 juillet 1960 par le général de Gaulle, après avoir été condamné à mort. Dès le prononcé de l'arrêt, le doute s'était installé au terme d'un procès qui avait laissé perplexe ceux qui l'avaient suivi. Jean Giono s'exclamait : «Il y a autant de preuves formelles qui démontrent la culpabilité de l'accusé que de preuves formelles qui démontrent son innocence.»
Claude Mossé, Provençal de souche, n'a jamais douté que la peine de mort, aujourd'hui abolie, était un meurtre ; appliquée à Gaston Dominici, elle aurait été un assassinat. Connaître les mentalités des habitants de Haute-Provence l'a aidé, après de longues et sérieuses investigations, à comprendre pourquoi celui qu'on appelait le Patriarche ne pouvait être qu'innocent. Lorsque le Destin et le Hasard se rencontrent, les affaires apparemment mystérieuses ont souvent des causes très simples.
Dans un premier ouvrage, publié aux Éditions du Rocher en 1993, Claude Mossé nous faisait déjà pénétrer au coeur de ce drame, donnant une explication logique à une énigme aussi tumultueuse qu'aisée à résoudre. Dix ans plus tard, alors que courent encore dans des textes et à la télévision les hypothèses les plus extravagantes, l'auteur, ayant poursuivi son enquête sans négliger aucun détail, dénonce les plus folles supputations. Reste une décision de justice inique, qui a failli conduire un innocent sous le couperet de la guillotine, et cela ne relève pas de la fiction.