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Vladimir Fédorovski présente
Le grand historien Jean-Baptiste Duroselle se demandait comment les soldats français ont pu tenir si longtemps dans l'enfer de la Grande Guerre. Ce récit montre à travers le destin d'un jeune officier les ressorts de la détermination sans faille qui les a animés.
Capitaine en 1914, le futur général Giraud a tout connu des gloires et des souffrances de la Grande Guerre : blessé d'une balle au poumon à la bataille de Guise le 30 août 1914, laissé pour mort sur le champ de bataille, puis ramassé par des brancardiers allemands, soigné et fait prisonnier, il s'est évadé des lignes ennemies en gagnant la Belgique, la Hollande et l'Angleterre au cours d'un périple aussi rocambolesque qu'audacieux.
À peine de retour en France au début de l'année 1915, il a demandé à retourner au front qu'il n'a plus quitté servant successivement comme officier d'état-major et comme commandant de compagnie. Nommé commandant en 1917, il s'est illustré à la tête de son bataillon du 4e Zouaves en prenant le fort de la Malmaison tenu par la garde impériale, puis en participant à toutes les offensives de 1918 au sein de la fameuse division marocaine, unité d'élite de l'armée française. Il a enfin terminé la guerre avec cinq citations, dont quatre à l'ordre de l'armée.
Figure emblématique de la « génération de la revanche », élevée pour la guerre par toutes les institutions liguées à cet effet, le général Giraud fait partie de cette cohorte de jeunes officiers qui ont nom Juin, de Lattre ou de Gaulle et qui vingt ans plus tard marqueront l'Histoire.