Pour avoir connu la guerre et ses horreurs, Bernard Clavel, ami de l'anarchiste Louis Lecoin - père des objecteurs de conscience -, s'engage très vite dans un antimilitarisme militant qui s'exprime de façon brûlante dans son roman-réquisitoire "Le silence des armes".
La réaction ne tarde pas : un légionnaire nommé McSeale en publie une critique outragée. Bernard Clavel répond alors par la lettre fraternelle et féroce qui lui donne l'occasion d'expliquer comment il a été amené à "tuer le soldat en lui" et de crier son pacifisme et son dégoût des armes. Cette "lettre" d'un humanisme passionné reste un texte essentiel pour comprendre l'auteur du "Soleil des morts".
Edition augmentée d'un "Post-scriptum" inédit de l'auteur.