Voici réunis cinq romans qui ont fait qualifier Hervé Bazin de «romancier de la famille», peintre des relations difficiles, voire impossibles, qui peuvent régner dans un foyer. Ce sont Vipère au poing et la célèbre figure de Folcoche, son premier roman, qui connut un immense succès dès sa parution en 1948, La Tête contre les murs, l'histoire d'un jeune homme en rupture de ban, Qui j'ose aimer et l'irruption d'un homme dans un cercle familial féminin, Au nom du fils et les rapports complexes entre un veuf et son fils, et Le Matrimoine, récit pétillant d'un jeune marié découvrant la réalité de la vie d'époux et de père. «Hervé Bazin, un romancier en mouvement», la préface du romancier Pierre Moustiers - auteur d'un essai littéraire sur Hervé Bazin et qui a coréalisé pour «Un siècle d'écrivains» le documentaire qui lui était consacré -, éclaire avec subtilité l'oeuvre de celui qui fut l'un des grands écrivains de l'après-guerre.