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Disparu le 22 juillet 2004, Serge Reggiani a marqué plusieurs générations. En 1952, il est le mauvais garçon amoureux de Simone Signoret dans Casque d'or ; en 1968, à 45 ans, il est l'un des chanteurs préférés des étudiants avec des chansons alternant humour, poésie et engagement, comme Il suffirait de presque rien, Les loups (sont entrés dans Paris) ou La Java des bombes atomiques. À la manière d'Yves Montand, autre immigré italien, il mènera désormais une carrière à la fois d'acteur et de chanteur, exercice difficile s'il en est.
Comme lui, Reggiani réussira l'autre exploit de passer avec un égal bonheur du rire aux larmes, de la légèreté au militantisme politique, tant dans ses chansons qu'au cinéma (ainsi en 1974 dans le rôle de Paul dans Vincent, François, Paul et les autres).
En 1993, pour ses 70 ans, il s'offre le Palais des Congrès de Paris et chante devant 3 000 spectateurs chaque soir. Dix ans plus tard, pour ses 80 ans, un album interprété par la fine fleur de la chanson française, de Bruel à Zebda en passant par Lavilliers, Bénabar ou Sanseverino, lui rend hommage, alors que sa nouvelle passion est la peinture.
Ce livre illustré célèbre toutes les carrières de ce poète saltimbanque à la voix grave et contient de nombreux témoignages inédits, notamment ceux de Georges Moustaki et de Jean-Loup Dabadie.