Pavillon amiral

Après sa défaite à Waterloo, Napoléon rend définitivement les armes et prend la route de l'exil. La guerre de l'Angleterre contre la France s'achève.

Pour un homme d'action comme Jack Aubrey, cette situation est toutefois plus angoissante que réjouissante, car la paix revenue risque fort de sonner le glas de son ambition de toujours: envoyer son pavillon bleu d'amiral au mât d'artimon.

Pis-aller: il va enfin pouvoir mener à bien la mission préparée par Stephen Maturin et si longtemps retardée par les événements en Europe: aller au Chili soutenir le nouvel Etat, récemment séparé de l'ex-suzerain espagnol, pour y former sa jeune marine.

La Surprise fait donc voile à travers l'Atlantique... et c'est alors que les ennuis commencent: collision en pleine mer, désertions en série, rien ne semble devoir être épargné à Aubrey, qui voit la perspective du pavillon amiral s'éloigner à l'horizon.

Le destin s'acharnerait-il sur «Jack la Chance»?

La saga historico-navale au long cours de Patrick O'Brian touche à son terme: Pavillon amiral est le vingtième et ultime volet de cette fresque grandiose, dont Peter Weir a magistralement restitué l'esprit dans son film Master and Commander: De l'autre côté du monde, que Le Nouvel Observateur a salué en ces termes: «Master and Commander est à la mer ce que Lawrence d'Arabie fut au désert.»