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On n'a jamais autant parlé de différence : différences entre les hommes, entre les nations, entre les époques. Y a-t-il une grammaire de la différence qui puisse servir de clé à l'histoire et à la géographie où se jouent toutes ces différences ? Telle est la question fondamentale qu'aborde le livre de Michel Meyer.
La différence est nécessaire et insupportable à la fois. Comment vivre avec, puisqu'on ne peut vivre sans ? Le Bien et le Mal ont été inventés pour faire face à ce dilemme. Il faut pouvoir penser la différence là où elle opère. Première division : celle de l'homme avec lui-même. C'est l'inconscient qui permet l'identité. Deuxième division : celle de l'homme et du réel. C'est l'art qui exprime l'imaginaire de la coïncidence retrouvée. Troisième division : la différence sociale, grâce à laquelle les hommes sont des individus, même si l'individualité est ce qui les divise. On a donc soi, le monde et autrui, qui sont les problèmes les plus fondamentaux qui se posent à l'homme. Son identité, sa survie est l'affaire de la religion, comme celle du réel que brise l'Histoire est le fait de l'art. Religion, art et société sont systématiquement étudiés ici. On trouvera dans ce livre aussi bien une nouvelle esthétique qu'une approche originale de la morale. On y lira des analyses percutantes du christianisme, du judaïsme et des religions orientales dans leur traitement de la différence.
L'universel ne peut coexister sans l'individu, et c'est à cette exigence de pensée que Michel Meyer nous convie dans ce livre aussi court qu'étincelant.