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Le littérateur Anton Lizavine vient deux fois par semaine donner des cours à Netchaïsk, petite ville où se déroula la féerie de Prokhor Menchoutine. Il est déjà sur les traces du philosophe provincial, Milachévitch, qui deviendra le héros du troisième tome de cette trilogie. Anton developpe ici sa philosophie en compagnie d'un rêveur un peu dérangé, Sivers, rencontré dans le train. Sivers lui dévoile l'existence d'une eau-de-vie qui fait disparaître des photographies ceux qui la boivent : une apothéose de la discrétion, quintessence même de la province... Au fond de chacun de nous se cache un rêve de «province» : nous vivons tous comme Anton, à l'angle de la rue Nékrassov (la poésie) et de la rue Campanella (l'utopie).
Ahasvérus met en scène le père de l'étudiant Sivers, vieux collectionneur de livres et de grimoires, qui dialogue avec un acteur inquiétant. Le grimoire qu'ils examinent et dont ils lisent des bribes, mystérieuses comme la vie, est l'oeuvre du Juif errant, elle-même une errance d'écriture.
«Heureux celui qui a des réserves d'humanité», nous disent ces deux textes qui, sous couvert de conte, parlent d'art, de rêve et d'un certain code génétique du monde.