«Si les choses tournent mal, très mal, quelle image mes filles garderont-elles de moi ? Quels reproches pourront-elles légitimement m'adresser dans dix ans, dans vingt ans, quand elles seront devenues femmes ?» s'interrogeait Irène Némirovsky, qui fut déportée à Auschwitz en 1942 et n'en revint jamais.
L'une de ses deux filles, Élisabeth Gille, a écrit l'autobiographie «rêvée» de cette mère perdue à l'âge de cinq ans.
Grâce à des témoignages et des écrits intimes, elle reconstitue la vie d'une romancière talentueuse, issue de la haute bourgeoisie juive de Russie.