Aucun philosophe n'est plus connu que
Descartes, et aucun n'est plus mal connu. Chacun
croit savoir ce qu'il a dit, et beaucoup se dispensent
de le lire.
En vingt et un chapitres clairs et vifs, qui
touchent aux différentes parties de l'oeuvre
(méthode, métaphysique, physique, morale),
ce livre dresse un tableau des méprises les plus
constantes et présente les textes de nature à les
dissiper.
La raison cartésienne n'est pas sèche et doctrinaire
comme on l'imagine : elle est exceptionnellement
réfléchie et par là toujours exemplaire.
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Dans les écoles, on n'apprend rien d'utile
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Les sens nous trompent
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Rien n'est vrai sinon ce qui est clair et distinct
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La méthode consiste en
quelques règles seulement
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Dieu aurait bien pu faire
que 3 et 2 fassent 4
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«Je pense, donc je suis»
est une grande découverte
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L'âme humaine est simple
et pure pensée transparente à soi
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L'esprit humain n'a pas besoin
du corps pour penser
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L'esprit humain ne connaît rien
qu'à travers ses idées
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La volonté humaine est infinie
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L'homme doit devenir maître
et possesseur de la nature
(avec la mathesis universalis)
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La matière n'est rien que l'étendue,
c'est-à-dire l'espace
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La physique n'a guère besoin d'expériences
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Le corps humain est pure machine
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Notre âme dispose d'une force
pour mouvoir notre corps
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Sur les animaux, nous avons tous les droits
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La raison se passe d'émotions
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Nos jugements pratiques sont tous incertains
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La morale parfaite est hors de partée
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La générosité est passion de la liberté
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Il faut laisser la politique aux princes