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On nous répète que «les pauvres sont toujours plus pauvres, et les riches toujours plus riches». Nous serions coupables d'avoir colonisé hier et de piller aujourd'hui. Il faudrait donner le pouvoir et les cordons de la bourse à des organisations «démocratiques», où la majorité serait entre les mains de dictateurs, de fanatiques ou d'affameurs et pourrait enfin liquider ce libéralisme qui serait la source de tous les maux.
Tout cela ne résiste pas à l'examen. Le développement, c'est simple : il suffit de s'inspirer de ce qu'a réussi l'Occident, comme l'a fait le Japon depuis cent ans, les «dragons» depuis cinquante ans, et comme le font deux milliards d'hommes depuis dix à trente ans. C'est exactement le contraire de ce qu'on nous prêche. On sait également très bien pourquoi deux autres milliards d'hommes restent piégés dans la pauvreté. Mais ce qui intéresse certains idéologues, c'est d'utiliser cette pauvreté comme argument contre cette société occidentale qui leur fait horreur, en oubliant qu'elle les protège et les nourrit. Leurs fables ne font qu'appauvrir le Sud en prétendant le défendre. Les aides massives réclamées comme un dû découlant de notre «culpabilité» ne serviront qu'à enrichir des autocrates : le développement n'est pas une question d'argent.