« ... Depuis toujours, l'Italie est son affaire. Il en a enseigné la littérature à la fac : il a vécu là-bas ; bien de ses oeuvres de fiction s'en inspirent... Par chance, M. Fernandez, qui est le contraire d'un cuistre, ne touche à rien d'ancien qu'il ne le rafraîchisse ou, mieux encore, qu'il n'en renouvelle l'interprétation, comme en passant, sans abandonner son sourire... Des chapitres de longueur différente, qui, suivant l'ordre alphabétique, aboutissent à un poétique tohu-bohu, proposent l'essentiel sur les cités, les artistes, les moeurs, les films et des monuments souvent exclus des circuits touristiques, comme Castel del Monte, l'octogonal château de Frédéric II de Hohenstaufen, empereur germanique et arabisant. Tant de richesses, que l'auteur étale sans la moindre ostentation, défient le choix, quoique, à vrai dire, on n'éprouve aucune envie de sélectionner parce que même les miettes sont délectables... »
Angelo Rinaldi, de l'Académie française