La confusion des sentiments, dont Romain Rolland disait : «Il est à mon avis le livre le plus puissant que Zweig ait écrit, le plus tragique, le plus humain», reprend deux thèmes chers à l'auteur : l'éveil à l'intelligence et l'enfer de la passion. Un homme se penche sur son passé ; il revoit le moment précis de son existence où, renonçant à la vie de libertin, il se plonge corps et âme dans le monde du savoir. Un vieux professeur et sa femme assistent, complices, à la naissance de cette «ardente curiosité» qui a tous les caractères de la passion charnelle ; ils la partageront jusqu'au bout avec lui, jusqu'à la destruction de leur âme propre.