« La question des Écritures est devenue une question tellement explosive qu'il importe de clarifier ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas. »
Karen Armstrong donne d'emblée le ton.
Cette « biographie » de la Bible, la longue et sinueuse histoire de son écriture, est la plus simple expression de son caractère sacré : un lieu de recherche et de doute, à l'opposé de certitudes rapidement acquises et violemment imposées.
De l'étude de la Thora à l'Allegoria de Philon d'Alexandrie, de l'écriture du Nouveau Testament au Midrach rabbinique, de l'exégèse des Pères de l'église à la Kabbale, des cours de Luther à la modernité, les auteurs bibliques ont pris la liberté de réviser les textes dont ils avaient hérité, les exégètes les ont adaptés à leur époque. Et ont ainsi évité que la Bible ne devienne lettre morte.