«[...] Yves Montand aura traversé la vie - nos vies - avec ses coups de gueule, ses colères flamboyantes, ses emballements, ses déceptions lucides et courageuses. Il aimait à dire, vers la fin du parcours, qu'il avait «perdu ses certitudes mais gardé ses illusions». Nous sommes encore quelques-uns - le temps n'effacera pas cela, en tout cas ! - à vouloir préserver et nourrir ses illusions : celles d'une vie plus humaine, tout simplement plus vivable, pour les humiliés et les offensés de la planète.»
(Extrait de la préface de Jorge Semprun)