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Le 21 février 2005, Hunter S. Thompson se tirait une balle dans la tête. Une mort en accord avec la vie qu'il avait choisie-et un point final mis à l'oeuvre la plus délirante et la plus féroce de la littérature américaine.
Inventeur du journalisme « gonzo », un style de reportage unique dont le reporter est à la fois auteur et héros, Thompson était reconnu depuis peu comme un écrivain de grande classe. Gonzo Highway, recueil de lettres et de papiers divers, livre la quintessence de son univers : explosif et comique, sur fond d'autodérision et de saine colère. « J'ai l'impression que les gens préfèrent mes lettres à mes articles », écrivait Thompson. Une chose est sûre : il s'y montre à son meilleur, cancre surdoué et hyperactif, trublion politique et voyageur lucide, portant haut sa haine et sa fascination du rêve américain - qu'il prolonge en s'acharnant à le détruire.
« Thompson le forcené distingué est aujourd'hui, in fine, respecté pour ce qu'il a toujours été : un romancier, dernier héritier bâtard d'une écriture mise en scène de soi hallucinée, telle que l'avaient augurée les nomades de la beat generation.»
Philippe Azoury et Alexis Bernier, Libération
« Découvrir la littérature sauvage [de Hunter S. Thompson] [...], c'était comme se faire gifler d'un coup par les Stones ou les Clash après des années d'écoute de Georges Brassens : une sensation physique, électrique, sexuelle, le sentiment de coller de plus près à l'urgence du monde et du moment. »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
« La correspondance de Thompson [...] montre qu'au-delà de l'irrévérence absolue, cet ancêtre du "nouveau journalisme" sut dresser un tableau lucide d'une Amérique qu'il jugeait de plus en plus hypocrite et prude. »
Émilie Grangeray et Patrick Kéchichian, Le Monde