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Baudelaire disait de quelqu'un qui se plaignait de s'ennuyer qu'il avouait, du même coup, être pour lui-même une bien triste compagnie.
Anthony Storr, psychanalyste jungien, défend ici les vertus de la solitude, cette solitude dont Gibbon, un célèbre historien anglais, faisait "l'école du génie".
La solitude nourrit l'imagination, la créativité, la découverte d'un moi authentique et de dons à côté desquels on passe, bien souvent, dans la béatitude un peu passive d'un bonheur humain, quotidien et routinier.
Pourtant, notre société met aujourd'hui l'accent sur les relations humaines, les échanges, la communication, jugés indispensables, et fait un névrosé, voire un psychopathe, de tout être recherchant la solitude plus que la présence des autres. Mais l'histoire nous prouve que ce sont le plus souvent les solitaires - ayant, il est vrai, fréquemment vécu des deuils précoces ou des frustrations douloureuses - qui créent les œuvres les plus belles, les plus dignes d'immortalité.
L'auteur puise ses exemples essentiellement dans la littérature, la musique, la philosophie ou la science.
Si l'on veut être heureux, il ne faut pas attendre le salut, dit l'auteur, ni des relations interpersonnelles ni des intérêts impersonnels. Les vies les mieux remplies ne sont-elles pas le propre des êtres qui se suffisent à eux-mêmes et exploitent au mieux leurs ressources profondes ?