Le Stéréo Club. Vol. 2. Chante avec moi

Stéréo Club (Le)
Chante avec moi
Herve Bourhis (scénariste)
Rudy Spiessert (dessinateur)

Didier Chadeau, chanteur sans aucun succès - ni d'ailleurs aucun talent - nage en pleine galère. Son proprio menace dé le virer, et Labelzik le convoque pour lui intimer l'ordre de cesser d'envoyer des cassettes. Seuls ses copains du Stereo Club, petite boutique tenue par un vrai anar à l'ancienne, essaient de le promouvoir - en vain. Mais voilà que le vent tourne : après avoir touché le pactole en vendant le violon de son père, Didier Chadeau finance un impresario véreux qui le relooke en Didier Shadow et se tire avec la caisse. Le Stéréo Club est le QG des fous de musique - chacun la sienne. Après Guy, amoureux du jazz et du vin dans Britney forever, voici Didier, chanteur navrant qui s'obstine à bêler "On est tous des frères" ("tous des brothers" après relookage) au lieu de suivre les conseils avisés de Labelzik : "Vous avez l'air robuste, le bâtiment cherche des bras." Les dialogues sont tordants, le dessin bourré d'affection, et ce chanteur raté est finalement très attachant. Allez l'écouter (avec des boules Quiès) sur le site www.stereoclub.info. Hervé Bourhis naît à Chambray-lès-Tours en 1974. Neuf ans plus tard, il signe son premier scénario, Goldorak et les savants de Wachigtone. En 1993, son prof d'arts plastiques lui ayant fait comprendre que la BD est un truc de demeurés, il se lance dans des études barbantes. Graphiste dans le web en 1999, il produit en 2000 le disque du groupe Alonzo, dont il est le co-fondateur, puis revient à la BD. En 2002, il remporte le Prix Goscinny pour son premier album, Thomas ou le retour du tabou. Rudy Spiessert naît à Nice en 1974. Il habite au cirque, et veut devenir dessinateur-cowboy-agent-secret spacial. De 1994 à 1997, il étudie la communication visuelle et conçoit des logotypes. Puis il se lance dans le packaging et dessine des labradors souriants sur des paquets de croquettes. Voilà pourquoi, en 2003, Hervé Bourhis lui ayant proposé de faire une BD musicale pleine de chanteuses et de saxophonistes morts, il répond avec enthousiasme : "Oh oui alors ! "