Le monde comme volonté et comme représentation
- « Pour Schopenhauer tout est, rien ne devient ; même la mort est une sorte d'illusion, de non-événement... Précurseur, Schopenhauer l'est aussi de l'existentialisme et de son concept de « facticité » de l'existence... L'intervention de Schopenhauer dans le champ philosophique, tout comme celle de Spinoza, vise à essayer de faire de son lecteur, et de se rendre lui-même, un homme désabusé mais libre, libéré des illusions et des tourments qui les accompagnent. » (Clément Rosset, in Préface)
- « Une autre singularité de Schopenhauer est la clarté et la lisibilité de son écriture, qualité peu fréquente chez les philosophes » note C. Rosset. Mais comment et pourquoi un tel livre, « calme bloc ici- bas chu d'un désastre obscur » dont parle Mallarmé a-t-il toujours procuré une certaine consolation auprès de ses lecteurs ? Son influence se retrouve chez la plupart des penseurs et intellectuels du XXe siècle qui considèrent Le monde... comme l'un des livres phare de la philosophie.