«La question de la peinture n'appartient ni d'abord, ni uniquement
aux peintres, moins encore aux seuls esthéticiens. Elle
appartient à la visibilité elle-même, donc à tous, à la sensation
commune... Le tableau véritable échappe autant à celui qui le signe
qu'à celui qui le regarde... Si le laid n'offre pas à la sainteté son
meilleur écrin, le beau peut lui faire écran.»
Ces études, rassemblées dans ce volume, sont consacrées
à une analyse phénoménologique de l'image, de sa représentation
et de sa perception. Elles sont nées de discussions
entre philosophes préoccupés de questions esthétiques, de la
«visibilité» de la peinture, du «tableau véritable qui échappe
autant à celui qui le signe qu'à celui qui le regarde», de
l'image qui «remplace» le monde et tient lieu d'original...