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Klimt
En fondant la Sécession, en 1897, Klimt (1862-1918), figure centrale de la Vienne fin de siècle, ouvre l'art autrichien aux influences étrangères et lui permet de se libérer des formes académiques. Son oeuvre reflète les antagonismes d'une ville qui symbolise à la fois le déclin d'une civilisation et l'avènement de la modernité.
La monographie de Christian M. Nebehay se propose d'analyser à la fois l'oeuvre de Klimt et le contexte culturel dont il est issu. Il retrace les rapports de Klimt avec des artistes contemporains (Klinger, Rodin, Hoffmann, Hodler, Schiele), des écrivains et critiques d'art (Bahr, Altenberg, Kraus), des mécènes et collectionneurs (Dumba, Knips, Lederer, Wittgenstein, Bloch-Bauer), ainsi qu'avec les femmes qui lui furent chères (Emilie Flöge, Marie Zimmermann, Alma Mahler). Des lettres, critiques, discours, manifestes viennent étayer cette étude et constituent des documents historiques d'un intérêt exceptionnel.
S'inscrivant à contre-courant de la peinture d'histoire, l'oeuvre de Klimt marque un tournant décisif dans l'art autrichien de ce début de siècle.
Les grands cycles décoratifs (Burgtheater, université de Vienne, les frises Beethoven et Stoclet), les portraits et les paysages comptent parmi les plus novateurs de l'époque. Les effets de stylisation et les connotations érotiques ouvrent ainsi la voie à des peintres tels que Schiele ou Kokoschka. Si le graphisme sinueux et le symbolisme raffiné de ses peintures s'inscrivent dans le mouvement de l'Art nouveau, l'invention de motifs décoratifs et surtout l'audace de leur agencement préfigurent des partis pris formels que développeront le collage et la peinture abstraite.