Au coeur des années noires de la Seconde Guerre mondiale et de l'Occupation, des voix - souvent clandestines - s'élevèrent pour proclamer leur foi en la liberté.
Célèbres ou anonymes, des poètes ont prêté leur plume à la Résistance, se faisant les porte-parole des opprimés et des persécutés, et risquant leur vie à travers cet engagement.
Le dossier propose une réflexion sur la littérature engagée à partir de textes de Missak Manouchian, Louis Aragon, Jorge Semprun et Benjamin Péret. Il fournit une analyse détaillée des outils stylistiques de la «poésie de contrebande».