La mort du Vazir-Moukhtar
« Il s'agit du plus extraordinaire roman historique qui
se puisse lire. Le héros en est Alexandre Griboïedov,
diplomate, certes, mais aussi poète, la seconde figure
du romantisme russe à côté de Pouchkine. Moscou,
Pétersbourg, les routes du Sud, Tiflis, Tabriz, Téhéran...
C'est l'histoire de cet homme, ses amours, ses aventures,
ses moments d'indifférence, ses témérités, son audace :
un fantastique défilé d'êtres humains, la haute société,
les gens de lettres, les militaires, les fonctionnaires, les
marchands, les espions politiques, tout le pays, et au-delà
des frontières persanes les déserteurs, les eunuques, la
cour du chah, les princes prêts à s'égorger les uns les
autres... Je n'ai jamais rien lu d'aussi éblouissant que
ce tourbillon d'hommes et de femmes qui dure un peu
moins d'une année. »
Aragon