Pourquoi s'aligner dans une compétition si rude, parmi des coureurs professionnels le plus souvent très jeunes et en pleine possession de leurs moyens, ambitieux, avides de victoires, des gàrs qui font carrière, moi qui ne suis qu'un dilettante animé par des songes ? À mesure que la course approche, j'essaie de répondre à cette question avec des mots simples : retarder l'instant du crépuscule. Réaliser un rêve de gosse. Quand on a agité sous mes yeux comme un hochet le Grand Prix du Midi Libre, je n'ai pu résister à l'appel venu de mes jeunes années.