Le mariage de Figaro

On connaît la chanson : un château, une jeune camériste aimée de deux hommes, une intrigue à laquelle tout le monde se mêle. Mais tout s'arrange et «tout finit par des chansons». Pourquoi, alors, la censure s'acharne-t-elle à interdire la pièce ? Et, l'autorisation accordée, comment expliquer cette foule battant le pavé devant le théâtre, où comtesses et laquais espèrent obtenir un billet ? Un triomphe !

Serait-ce que le brio de Beaumarchais réconcilie avant la lettre - nous sommes en 1784 - maîtres et valets ? Ou que les audaces de Figaro, les espiègleries de Chérubin, le charme de Suzanne entonnent un chant (pré)révolutionnaire ? Notre époque moderne s'ouvre avec cette folle journée : le croiriez-vous d'une pièce classique ?