Saroyan donne la parole à son fils Pete. C'est le jeune garçon qui est censé tenir la plume. Une occasion pour Saroyan, et pour nous, de retrouver le langage de l'enfance. «J'ai décidé d'écrire ce livre parce qu'en 1953, quand tu avais dix ans, tu me l'as demandé, et parce qu'en 1918, quand j'avais moi-même dix ans, je n'avais pas assez de métier pour dire ce que je voulais dire.»