- Deux mots suffisent à tout éclaircir, madame, dit
Fraisier. Monsieur le président est le seul et unique héritier
au troisième degré de monsieur Pons. Monsieur Pons est
très malade, il va tester, s'il ne l'a déjà fait, en faveur d'un
Allemand, son ami, nommé Schmucke, et l'importance de
sa succession sera de plus de sept cent mille francs...
- Si cela est, se dit à elle-même la présidente foudroyée
par la possibilité de ce chiffre, j'ai fait une grande faute en
me brouillant avec lui, en l'accablant.
- Non, madame, car sans cette rupture il serait gai comme
un pinson, et vivrait plus longtemps que vous, que monsieur
le président et que moi... La Providence a ses voies, ne les
sondons pas !
«Qu'il y consente ou non, l'auteur de cette oeuvre immense et étrange
est de la forte race des écrivains révolutionnaires» (Victor Hugo).