Trois semaines pour un adieu

« Tu sais, quand on dit qu'on voit défiler sa vie devant ses yeux avant de mourir...
- Oui ?
- C'est ce qui m'arrive. »

Jack et Melissa forment un couple solide et heureux, dans une banlieue cossue de Denver où ils élèvent leur petite fille de neuf mois, Angelina. La banalité paisible de leur vie vole en éclats le jour où on leur apprend que le père biologique de leur fille n'a jamais signé la renonciation à la paternité. Garrett Moreland, 18 ans, fils d'un juge influent et bon à rien notoire, réclame désormais son enfant. Jack et Melissa ont trois semaines, pas un jour de plus, pour se préparer à cet arrachement, le plus cruel qu'on puisse imaginer.

Les jeunes parents adoptifs, désespérés, se lancent dans une enquête improvisée, aidés par un ami flic, pour démonter la machination du juge et le confondre.

« Un thriller fascinant. »
Publishers Weekly

Le mot de l'auteur

« Ce roman est inspiré d'une histoire vraie. Après avoir essayé de concevoir un enfant pendant des années, des amis à moi ont décidé d'adopter une petite fille. Ils l'adoraient. Neuf mois plus tard, l'agence d'adoption appelait en expliquant que le père biologique - un truand à peine sorti de l'adolescence, soutenu par son propre père, un personnage louche - n'avait jamais signé la renonciation à ses droits parentaux. Le gamin disait qu'il voulait ramener sa fille - qu'il n'avait jamais vue - " à la maison ".
Un vrai cauchemar.
Heureusement, mes amis ont été bien plus avisés que Jack et Melissa dans le roman... Cette histoire m'a hanté - j'étais fasciné, autant qu'effrayé. Elle ne m'a pas lâché, et m'a mené vers des abîmes que je ne suis pas près de côtoyer à nouveau... »
Cheyenne, Wyoming, mars 2011