De Lyon à l'Algérie, la route est longue entre deux vies. Depuis sa tour en bordure du périphérique, Farid rêve d'une intégration à l'image de sa jolie et blonde voisine. Au bled, la maison de famille qui n'en finit pas de se construire, ressemble à l'espoir toujours différé d'un improbable retour.
Azouz Begag recueille avec humour et délicatesse les souvenirs doux-amers de la «deuxième génération».
«La fille d'en face s'appelait Anna. Je ne pouvais pas avouer à ma mère que cette indigène avait trouvé une faille dans mon coeur.»
«Pas de dramaturgie ni de grandiloquence. Pas le genre d'Azouz Begag, qui préfère l'humour et l'éclat de rire à la sentence bien-pensante.»
L'Humanité