L'exposition coloniale
Gabriel aime le caoutchouc, Auguste Comte et par-dessus tout les amours impossibles. Grâce à Ann et Clara, sa vie ressemble à une exposition coloniale : « Un faux empire, des rêves trop grands, un spectacle pour les familles... » De Levallois à Belem do Para, Gabriel poursuit sa quête d'ailleurs, si chère à sa grand-mère Marguerite. Nostalgies de fin d'empire, rêves d'une France plus grande, Érik Orsenna nous balade avec ironie et tendresse dans cette première moitié du XXe siècle.
« Comme avec les oignons : le seul moyen de ne pas pleurer, c'est de s'appuyer fort les souvenirs sur les yeux. »
« Jamais on n'avait peint de couleurs si fraîches la double folie de la mécanique et de la guerre. »
Le Monde