Pas de fumée sans Freud... Et pas de Freud sans fumée ? Sans doute, si l'on suit à la trace le parcours douloureux de la relation qu'entretint tout au long de sa vie l'inventeur de la psychanalyse avec son cigare : du propre aveu de Freud, le tabac fut l'indispensable adjuvant, la condition sine qua non à l'élaboration de son oeuvre. Mais tout aussi sûrement cette addiction le mena à la destruction et à la mort, dans une volonté d'aveuglement qui mérite d'être interrogée.
L'auteur suit Freud tout au long de ce parcours passionnel qu'il faut bien appeler l'«inanalysé freudien», à la rencontre d'une difficile question : pourquoi fumet-on ?