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Protagoniste de la bohème des Montparnos, artiste de premier plan de ce que l'on a appelé plus tard l'École de Paris, touche-à-tout génial, Léonard Foujita mourait il y a très exactement cinquante ans. Celui qui fut une des grandes figures du Montparnasse des Années folles compte parmi les grands noms de l'art moderne, aux côtés de ceux de Modigliani et de Soutine, ses deux amis les plus proches, de Chagall, de Zadkine et de tous ceux qui firent de cette période extraordinairement féconde de l'histoire de l'art une sorte de néo-Renaissance.
Le jeune homme arrive à Paris en 1913. Rompu à la technique picturale occidentale enseignée à l'École des beaux-arts de Tokyo, il élabore très tôt une synthèse remarquable entre les traditions issues de son pays natal et l'art moderne européen en pleine émergence.
Très vite remarqué par de grands galeristes et marchands, ainsi que par ses pairs, de Renoir à Picasso, celui qui se dépeint lui-même comme « le plus japonais des Parisiens et le plus parisien des Japonais » fascine avec son allure de dandy excentrique et ambigu. Mais, derrière le noceur invétéré, figure emblématique du Paris des Années folles, se cache un travailleur acharné qui laissera derrière lui une oeuvre considérable.
L'exposition, qui se tient au Musée Maillol du 7 mars au 15 juillet 2018, met l'accent sur le premier séjour parisien du peintre. Elle s'inscrit dans une série de manifestations qui seront consacrées, cette année, à la vie et à l'oeuvre de Foujita, en France et au Japon.