Il est établi que la littérature réaliste, et les romans de Flaubert au premier chef, imitent moins la vie que la littérature. Le fait qu'ils reprennent non seulement d'autres textes littéraires, mais aussi des oeuvres d'art, n'a jusqu'à présent guère retenu l'attention. Or, outre des bibliothèques - réelles ou imaginaires -, ces textes mobilisent une riche iconographie provenant des musées, salons, églises et collections privées du temps de Flaubert.