Facteur X
Un appel sécurisé à 04H10 du matin tire le Lieutenant-colonel Saint-Régent de son sommeil. Le Directeur de cabinet du Premier ministre le convoque dans son agence immédiatement en présence du Chef d'état-major de la marine, l'Amiral Jean C., celle du Premier ministre et celle du ministre des Armées. A son arrivée, le Directeur Exécutif du B.S.I reçoit dans les mains un pli classé « Secret Défense » dans lequel la situation est exposée : le porte-conteneur « andromede » d'une compagnie J française internationale est assailli par soi-disant des pirates somaliens au large de la capitale, Mogadiscio. Interpellant les personnes du gouvernement présentes, un aveu est finalement livré au Lieutenant-colonel : à bord deux conteneurs dont le contenu n'a pas été déclaré officiellement sont la cible réelle des pirates.
Un effet dévastateur se produit quelques heures plus tard par la réception d'un sms codé sur la ligne sécurisée de Gabriel lors d'un déjeuner Place Vendôme en présence de la dirigeante d'une maison de haute joaillerie...
La mission enclenchée, répondant au nom de « Blue Ocean », est déclarée en mode opératoire « clandestin » compte tenu des enjeux découverts lors de cet acte de piraterie.
De Paris à Porto Cervo, puis retour à Paris, à nouveau décollage pour la capitale de la French Riviera, Nice, avant de rejoindre l'Angola pour une opération critique.
La mission « Blue Ocean » amène le Lieutenant-colonel Saint-Régent à piloter une équipe restreinte et surtout habituée aux méthodes rugueuses des opex. Une main se tend, celle de Julian R., officier de la C.I.A avec qui Gabriel a déjà accompli dans le passé une mission clandestine.