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Dès sa parution aux Etats-Unis, en septembre 2001, Les Corrections est salué unanimement par la critique comme un des livres phares de ce début de siècle. Il s'est vendu à un million d'exemplaires, après avoir occupé pendant sept mois consécutifs la liste des meilleurs ventes du New York Times.
C'est la première fois qu'un écrivain qui se réclame d'auteurs «littéraires» comme Thomas Pynchon, William Gaddis ou Don DeLillo obtient un tel succès populaire.
Et si les enfants ne naissaient que pour corriger les erreurs de leurs parents ? Nos vies familiales ressembleraient alors à des copies surchargées de ratures et de remarques - «faux», «mal dit», «à revoir» -, ponctuées de points d'exclamation ou d'interrogation.
Dans le livre de Jonathan Franzen, la famille s'appelle Lambert, mais c'est de l'Amérique qu'il s'agit, de sa manière de vivre, de ses idéaux : un continent entier en train de sombrer doucement dans la folie.
Alfred, Enid, et leur trois enfants - Gary, Chip et Denise - sont les cinq héros de ce roman-fleuve où défilent toutes nos contradictions : le besoin d'aimer et la guerre conjugale, le sens de la justice et l'obsession des stock-options, le goût du bonheur et l'abus des médicaments, le patriarcat et la révolte des fils, la libération des femmes et la culpabilité de tous.
C'est cela, Les Corrections : une «tragédie américaine» dont la puissance balaye tout sur son passage. Mais aussi une comédie irrésistible, un humour qui s'autorise à rire de tout, une férocité sans limites.
Et le sens aigu de notre appartenance à la communauté humaine.