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Qui ne connaît Dino Risi ? Auteur de films cultes comme Le Fanfaron (Il sorpasso) et Parfum de femme, qui immortalisèrent Vittorio Gassman, il fut le maître de ce genre que l'histoire du cinéma retiendra sous le nom de «comédie italienne».
Dans cette confession autobiographique qui se place sous le signe des «Monstres» et des «Nouveaux Monstres», galerie de personnages de l'Italie de l'après-guerre cyniques, Risi se révèle être l'égal des Sordi, des Tognazzi, des Mastroianni et des Gassman qu'il mit en scène dans toute leur humanité, dans toute leur italianité. Des monstres d'égoïsme, certes, mais tellement humains, tellement vivants.
On rencontre le Tout-Rome du cinéma dans ces pages, c'est-à-dire le monde entier, au cours de ces glorieuses décades que furent les années cinquante, soixante et soixante-dix. Acteurs et actrices, producteurs, cinéastes, les héros sont italiens, français, américains, suédois. Et le miracle a lieu. Tous ces personnages, comme leurs spectateurs, sont issus de tous les milieux et c'est pour cette raison que le public les a suivis : parce qu'il se reconnaissait dans ses héros, parce qu'il s'identifiait à eux.
Drôle, émouvant, profond, léger, subtil, sensuel, Risi ne lasse jamais son lecteur : il lui fait comprendre, en grand narrateur, à quel point il lui est proche. Comme le poète, il s'adresse à lui avec ces mots : «Mon semblable, mon frère.»